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Hubert à la poursuite de la guérison

– Chapitre 2 : les peurs d’Hubert

Bonsoir Juliette, me revoilà. Je suis enfin rentré. Tu n’imagineras jamais ce que le médecin m’a demandé ? Comment j’allais ! Crois-tu qu’il soit courant que les gens vont le voir parce qu’ils vont bien ? Je me demande bien ce que l’on peut bien faire chez le médecin lorsque l’on va bien ?

découverte hubert

Juliette : Ils vont chercher un conseil, une oreille, une personne à qui parler simplement !!!

Hubert : J’ai un peu de mal, pourquoi parler avec le médecin et, de quoi ? La compréhension de ceci me semble hors de portée. Les personnes n’ont-elles rien d’autre à faire que de parler avec le médecin ? Comme s’il pouvait résoudre leur problème !

Juliette : cela peut aider oui Hubert je t’assure. Que t’a-t-il dit pour ton dos ?

Hubert : tu es en train de me faire comprendre que peut être tu as été le voir aussi pour lui parler un jour ? J’espère que non, ma réputation ! Alors, il m’a dit texto : « Ne vous inquiétez pas Hubert, nous allons trouver et vous sortir de là ! » et hop, il m’a tendu 2 ordonnances, une pour des pilules antidouleurs et l’autre pour faire des examens complémentaires. Effectivement pour avoir aussi mal, je dois avoir quelque chose de grave ! Il a cependant rajouté que peut être ce n’est pas mon dos, mais le stress.

Te rends tu compte, faire autant d’années d’étude pour dire un truc pareil. Cela ne peut être que mécanique allons ! Il doit être un peu dépassé cet homme, avec tous ces gens qui viennent chercher une oreille au lieu d’une ordonnance !

ecoute

Juliette : nous verrons bien Hubert, les examens nous en diront long et ainsi tu pourras soigner définitivement ton mal de dos.

Deux semaines plus tard, l’heure du rendez-vous tant attendu est enfin arrivée. Oui, heureusement Juliette à des « entrées », des copines infirmières qui ont réussi à me faire passer en urgence. Si on peut appeler ça des urgences, deux semaines d’attente. Mais enfin, je ne vais pas râler, je ne voudrais pas qu’ils refusent de me faire l’examen.

medecin

Qu’est-ce que ces machines ? Je suis méfiant. Vous allez me faire passer là dedans ? Vous êtes sûr que tout ira bien ? Et si je ne vais pas bien y a-t-il un bouton d’urgence ? Ah, vous n’êtes pas loin juste derrière. Oui, mais tout de même je suis seul dans cette salle. Pourriez-vous s’il vous plait restez le temps de l’examen. Non ? ! Ce n’est pas possible, les commandes de la machine sont derrière ce mur. Vous êtes bien certain que personne n’est resté coincé là dedans ? Bon si c’est la seule solution pour arrêter de souffrir de mon dos, je vais supporter cela aussi.

Quelques instants plus tard, voici les clichés qui arrivent, et, j’attends avec impatience que le médecin me dise ce qui peut bien se passer pour mon dos. Qu’il m’explique pourquoi il me fait tant souffrir. Les clichés semble là plus vite que le médecin. Déjà une demi-heure que je patiente, il faut vraiment avoir du temps pour être malade.

Hubert s’il vous plaît ! Oui je suis là. Alors docteur, est ce grave ?

Le docteur : M. Hubert, j’ai une bonne nouvelle, je ne vois rien !

stupefait

Je suis ébahi, abasourdi. Comment ça vous ne voyez rien et c’est une bonne nouvelle ? J’ai mal moi. Qu’est-ce qui me fait mal comme ça ? Ah bon, vous vous ne savez pas, vous lisez uniquement les clichés. Il faut que je retourne chez mon médecin traitant avec les documents. Il saura me dire lui.

medecin

Quel système, mais quel système. Il sait lire les clichés, mais pour le corps humain et ce qui se passe pour moi : rien, que néni, no comment….

J’essaye de rester fairplay, souriant, je suis tout de même un peu tendu. Soit, j’irai chez le médecin dès demain matin à 8h. Je serais ainsi le premier dans la salle d’attente et, ni vu ni connu, de bonne heure au bureau.

c est pas moi c est les autres

Evidemment, Juliette a de suite deviné que l’humeur n’est pas au beau fixe pour ce soir encore. Elle ne fait pas de remarque, elle soupire. D’ailleurs, je ne comprends pas pourquoi elle ne dit rien et elle soupire ! Je m’énerve, mais ça m’énerve, elle doit à nouveau couver un truc.

Peut-être que je suis rentré trop tard, ou trop tôt ? Ma veste est-ce que je l’ai bien accrochée ? Ma mallette était-elle rangée ?

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Oui, parce que vous comprenez, quand je jette ma veste sur le canapé en rentrant, elle ne le vit pas bien. J’ai compris après plusieurs années qu’elle se disait que je lui manque de respect. Non, non, je n’ai pas compris comment voulez vous que je le comprenne, elle me l’a dit. Oui môsieur comme ça, d’un coup !

C’était un choc violent pour moi. Vous imaginez, je ne range pas ma mallette de travail afin de ne pas l’oublier. Ca aussi c’est un manque de respect. Ben si Môsieur… donc, le lendemain, je pars sans ma mallette. Elle n’est pas sur mon chemin la mallette, vous comprenez, et, je dois faire demi tour. Oui, elle a rangé ma mallette et du coup je l’ai oublié c’est quoi ça ? A quoi cela sert de ranger une mallette dans le placard lorsque l’on sait que quelques heures après on repart avec ? Une perte de temps.

Donc je m’attends à un truc qu’elle n’a pas digéré. Elle ne semble pas dans son état normal.

réveil

6h le réveil sonne. J’ai l’impression d’être une vieille machine rouillée. J’ai à présent un temps de chauffe avant de pouvoir me mettre debout. De pire en pire, je pensais que cet état on ne le vit qu’à partir de 88 ans ! Je suis soumis à une telle humiliation, moi Hubert 48 ans ! Il est 7h45, je vais être le premier, le médecin arrive à 8h. Parfait. Je pousse la porte d’entrée et là… HORREUR ! 6 personnes avant moi ! Mais ce sont les clients qu’il n’a pas pu voir hier soir ? Ou ils se sont levés à 5h pour être sûr d’être les premiers ?

file d attente

Je dois avoir un regard un peu haineux, ceux qui sont assis me regardent d’un air vainqueur ! Je vais encore passer ma matinée à attendre. 10h enfin, c’est à mon tour… et je n’ose même pas imaginer l’heure de sortie de ceux qui sont arrivé à 8h30. Je pense que le médecin se les réserve pour l’heure du goûter.

carrosse de bonheur

Il organise peut être des sorties médecin, avec le bus qui s’arrête vous savez comme pour les dégustations. Non, c’était une plaisanterie. Je vous ai dit, je suis quelqu’un de P O S I T I F !

Bonjour Docteur, voilà les documents. Je pense hier que j’avais à faire à un stagiaire, il n’a pas su me dire ce que j’avais. Vu l’urgence de la situation, j’ai préféré venir vous voir dès ce matin. Je sais que vous saurez, en un clin d’œil, me dire ce qui se passe. Je compte sur vous Docteur : je suis prêt à tout entendre !THERAPIE INDIVIDUELLE

Ah vous ne voyez rien non plus. Vous ne savez pas là tout de suite non plus pourquoi j’ai mal au dos. Les analyses sanguines ne montrent rien non plus. Vous pensez que cela pourrait être psychologique.

J’ai dit que je suis prêt à tout entendre, mais il y a tout de même des limites. Psychologique, docteur, vous n’êtes pas sérieux ? Si ?!

Ben oui, tous les trucs un peu bizarres que la science ne comprend pas aujourd’hui serait psychosomatiques.

Docteur suis-je malade ou non ?

NON ? mais pourquoi j’ai mal alors ?

Ce serait quelque chose que je me créé. Docteur, je suis patient, mais êtes vous entrain de me dire que je m’imagine avoir mal ?

Non, ce n’est pas ça que vous voulez me dire ?

Reprenons calmement, je suis un homme intelligent, rationnel. J’ai mal et vous me dîtes que je n’ai rien. C’est un peu désespérant d’être confronté à cela, je dirais même humiliant pour un homme de ma trempe.

En clair, je n’ai pas mal puisqu’il n’y a rien sur les clichés ?

Ah, ce n’est pas si simple que ça. Ce serait soit le stress, soit psychologique.

Et voilà que ça lui reprend. Je respire, je reste calme. Durant un séminaire de management on m’a appris à respirer par le ventre.

gestion du stress

Si je continue c’est mon bouton de pantalon qui va sauter tellement je le gonfle moi le ventre pour rester calme. Je me demandais si je ne me détendrais pas plus en le secouant un peu pour qu’il trouve la solution à mon problème de dos.

Restons civilisé, courtois. Donc, je n’ai pas mal, c’est psychologique puisqu’on voit bien que je n’ai rien et que tout est normal sur ce cliché. Une matinée de perdue pour entendre cela. Si on revenait à mon mal de dos, que je ne ressens pas puisqu’il n’apparait pas sur les clichés. Avez-vous un tour de passe-passe, pour que je ne le sente plus ?

mal de dos

Non, vous n’avez pas ça et vous me conseillez d’aller voir un psychiatre ou un psychologue ? Là vous venez de me dire que je suis un peu dingue quoi ? Non ce n’est pas ce que vous voulez dire, mais peut être ce serait bien d’aller voir un psychiatre, un thérapeute ou quelqu’un pour une analyse, pour mon mal de dos.

Mais les analyses on sait bien que c’est pour les fous… D’ailleurs regardez Freud, ses clientes les plus célèbres sont les hystériques. Je ne suis pas fou ! Si par malheur on me voyait sortir du cabinet d’un de ces trieurs de cerveau. Et d’ailleurs, s’ils se trompaient, s’ils analysaient la mauvaise information.

Ah il ne faut pas que je m’inquiète, il me donnera un traitement adapté qui me calmera mon mal de dos.

Donc je suis fou quoi ? Ce n’est pas à la tête que j’ai mal…

Et voilà le mot, maux, est lâché ! Mon médecin, croit que j’ai un problème psychologique.

Moi, ma vie est normale, rien de changé par rapport à mon travail, ma famille va bien… Je ne sais pas pourquoi j’irais mal, pourquoi j’aurais besoin d’une petite pilule pour la tête.

Puisque visiblement… tout le monde est contre moi et qu’il n’existe rien pour me guérir… puisque je n’ai rien… je vais y aller pour leur prouver qu’ils ont torts !!! on verra bien.

chapeau

Je vais en parler avec Juliette. Je n’ose même pas lui avouer qu’elle a un mari qui est envoyé chez le psychiatre ou le psychologue parce qu’il a mal au dos…

Suite dans mon prochain article de blog, la visite chez le spécialiste.

A très bientôt,

Par Annick Driesbach

Vous accompagner, vous soutenir, selon vos besoins, selon votre rythme et votre objectif.
Mes expériences de vie m’ont amenée à transformer mes souffrances et à faire le plus beau de ma vie… Me libérer afin que mes enfants soient libres, les décharger du fardeau de mon parcours de vie, de notre généalogie.

Je m’appelle Annick Driesbach, et je suis là pour vous accompagner.

Mon travail, ma passion
Praticienne en psychothérapie depuis 2003, chercheuse sans répit de moyens de libération… pour permettre à chacune de transformer sa vie et de devenir Créatrice d’A… venir !®

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