Vous vous êtes peut-être déjà demandé : Quel est le meilleur moment pour démarrer une thérapie ?
Bien évidemment le meilleur moment, c’est lorsque l’on « gère » encore la situation.
Mais qui irait faire un travail thérapeutique lorsque tout va bien ? Très peu de personnes en réalité. Et pourquoi le feraient-elles ? Simplement parce qu’elles ont la conviction qu’elles peuvent encore améliorer cet état de bien être, ou parce qu’elles ont détectées des croyances qui les empêchent de profiter parfaitement du fait d’aller bien.
La souffrance un levier d’action ?
Aujourd’hui encore, la souffrance permet d’être le levier pour changer ce qui ne va pas, pour obliger l’être humain à se bouger. C’est lorsque l’être humain souffre assez, qu’il se dit, peu- être que je pourrais faire quelque chose… Mais avant de pouvoir arriver jusqu’à cette réflexion, il a dû faire face à toutes ses « défenses inconscientes ». Celles-ci vont tenter de l’empêcher de prendre la décision de commencer à agir. et, trouver TOUS les arguments pour ne pas se bouger.
La vie nous dit : « Alors dis-moi, as-tu assez mal pour changer ou transformer ce qui pose problème ? » Non ? ce n’est pas grave, je vais rajouter une petite dose de douleur jusqu’à que cela soit intenable. Au bout d’un moment, l’être humain accepte d’une certaine façon « contraint et forcé » par la douleur de se remettre en question. Il accepte aussi de remettre en cause ces habitudes de fonctionnement en reconnaissant qu’elles ne lui apportent pas la satisfaction voulue.
On va finir par se dire qu’elle est vraiment utile cette souffrance ! Oui et uniquement pour tous ceux qui ne peuvent agir consciemment oui. C’est un levier de changement.
Quel est le meilleur moment pour démarrer une thérapie ?
Vous l’avez lu plus haut : c’est lorsque vous allez bien, lorsque vous ne souffrez pas.
Mais, il est plus courant de voir les personnes arriver dans un état de souffrances, que de les voir arriver souriantes. Bien souvent ces personnes se disent, je ne veux pas que l’on me voit comme cela. Elles utilisent ainsi un temps précieux à aller mal, plutôt que d’aller bien. Elles persistent par : « Je ne veux pas aller voir un thérapeute dans cet état. » Et pourtant…
C’est vraiment lorsque votre souffrance est à son comble qu’il vous est possible de transformer les choses
A ce moment là, vous pourrez saisir le fil de la pelote de laine (votre inconscient) pour vous permettre d’aller mieux rapidement en le dénouant.
Cet article est vraiment dédié à toutes les personnes qui ont « honte » d’aller mal et qui se bloquent par rapport à cette honte pour aller rencontrer un praticien.
Le praticien quel qu’il soit est là pour vous tendre la main afin que vous sortiez de cette spirale. En sortir vous permettra de prendre du recul, de vous repositionner afin de mieux diriger votre vie.
« La souffrance cesse de faire mal au moment où elle prend un sens ». Victor E. FRANKL
Cessez de vous torturer vos méninges à essayer de trouver un sens seul, cessez de vous faire mal et prenez rendez-vous ! Libérez votre cerveau pour vivre ce qu’il y a de mieux, plutôt que d’ épuiser vos ressources à penser sans cesse à ce qui se passe ou s’est passé !
Démarrer une thérapie, c’est accepter de vivre le meilleur de vous-même.
N’hésitez plus, contactez-moi !
Je vous invite à lire mes articles de blog précédents :
– Quand consulter un psy ou est-il temps pour moi d’aller bien ?
– Votre premier rdv chez un psy
Chaque jour appréciez de pouvoir œuvrer pour votre bonheur !